Nous croyons qu’à travers des initiatives de créations collectives nous pouvons lutter contre l’exclusion et la discrimination. L’art est un moyen de dialoguer librement, d’éveiller des consciences, de partager des points de vue, de proposer des visions, de sensibiliser. À travers l’art public et participatif, nous voulons augmenter la capacité d’agir d’une population, sa capacité à lutter elle-même contre la discrimination, à changer ses comportements de l’intérieur. Les captations ont permis à chaque participant de livrer son témoignage de façon libre et personnelle dans le but de partager des messages positifs, d’espoir et de réflexion.
La formation en matière de racisme et sexiste intersectionnel nous a permis de mieux comprendre les différentes réalités dans l’intersectionnalité. Offerte à tous les organismes intéressés, elle nous a outillé afin de nous prévenir de certains billets, certaines discriminations non-intentionnelles. Nous avons eu la chance de partager en groupe des expériences et de participer à quelques mises en situation. Tous les participants en sont sortis satisfaits et surtout plus sensibles à l’intersectionnalité en terme de discrimination.
Les ateliers de co-création multimédia ont permis aux participants de mieux comprendre les différentes étapes d’une co-création. Ils ont abordé les bases du montage vidéo et de la projection vidéo. Ils ont eu la chance de pouvoir quelque peu expérimenter avec un technicien pour les soutenir et donner leur avis sur l'œuvre. Ils ont fait preuve de persévérance dans leurs apprentissages et d’assiduité à travers les rencontres.
Les ateliers sont aussi un prétexte pour créer un contexte de participation collective, dans la mesure où la co-création est un milieu propice à la médiation culturelle. Les participants doivent partager, s’écouter et s’accorder pour agir dans la même direction. De ce point de vue, les échanges étaient particulièrement riches et l'œuvre reflète cette multitude de cultures, d’expériences et de points de vue.
Les soirées de projection ont été de beaux moments de partage. Parce que c’est le fruit d’un long processus, mais aussi parce qu’on sentait que le message trouvait écho à travers la population. L'œuvre parle d’eux, de leur réalité, de comment arriver à construire ensemble un meilleur demain. On a senti l’enthousiasme à travers le temps que les gens restaient pour regarder. Nombreux s'attardaient plus qu’un instant pour écouter des témoignages avant de s’en retourner